Notre église locale

Pourquoi paroisse du Bassin Minier?

 

 

 

Notre histoire est liéeà celle du Bassin Minier.

Notre église locale a d’abord été nommée LHL. Elle résulte du regroupement de 3 paroisses: Liévin, Hénin-Beaumont et Lens.

Ces trois paroisses étaient issues des anciens postes de la Société Chrétienne du Nord: Liévin, Hénin-Liétard, Lens et Bruay dont le but était l’évangélisation des mineurs et de leurs familles.

Pour l’histoire des postes de la Société Chrétienne du Nord, voir l’article de Jacques Douay dans la Revue du Nord:

https://www.cairn.info/revue-du-nord-2012-2-page-411.htm

 

Notre paroisse prend donc ses racines dans une église missionnaire au service du peuple du Bassin Minier.

 

Par la suite, quand il n’y eut plus qu’un pasteur pour Lens et Liévin, les deux paroisses prirent l’habitude de fonctionner ensemble.

Ce fonctionnement commun commença dans les années 70.

Finalement, en 2003 les trois paroisses du Bassin Minier fusionnèrent pour former la paroisse LHL qui prendra ensuite le nom de Bassin Minier en mémoire de son passé lié à l’histoire des Mines dans la région.

Nous sommes aujourd’hui en secteur avec l’Eglise Protestante Unie du Douaisis. Nous avons le même pasteur. Celui-ci dessert les deux paroisses: Bassin Minier et Douaisis. Certains cultes sont donc communs.

Tout comme le peuple du Bassin Minier est fier du passé minier de sa région, notre paroisse est fière de  ses racines et y puise son identité profonde.

 

 

 

Une question se pose à nous aujourd’hui : cette terre est-elle encore une terre de mission?

 

A l’époque de la Société Chrétienne du Nord, les fidèles du Bassin Minier se réunissaient dans les temples mais églalement dans les Fraternités. La Société Chrétienne du Nord évangélisait mais s’occupait également de l’éducation de la jeunesse et du bien-être de la population minière en organisant des mouvements de jeunesse, la lutte contre l’alcoolisme avec la Croix Bleue  et de nombreuses oeuves à caractère social.

Quelques années plus tard, l’évangélisation ayant porté ses fruits, les conseils presbytéraux seront fiers de voir leurs églises réjoindre l’Eglise Réformée et se « synodaliser ».

Nos églises comptaient alors parmi leurs membres de nombreux mineurs mais aussi des ingénieurs, des médecins, des enseignants, des commerçants, des employés… 

Et nos paroisses oublièrent un peu leur passé missionnaire.

Mais au moment de la récession minière, les difficultés sociales vont pousser les églises à se préoccuper à nouveau d’une population totalement démunie face à la disparition des Houillères et d’un certain paternalisme. 

Dans les années 80, les paroisses de Lens et Liévin organisent des colonies de vacances et des camps ainsi qu’un club d’enfants. Quelques années plus tard, le pasteur, les conseillers presbytéraux et quelques paroissiens créeront la Fraternité dont la priorité sera les enfants et les jeunes en difficulté.

 

Si la Fraternité n’existe plus aujourd’hui, notre église reste désireuse d’être une église missionnaire et engagée au sein de l’ancien bassin minier.

 

« Il nous appelle, avec d’autres artisans de justice et de paix, à entendre les détresses et à combattre les fléaux de toutes sortes : inquiétudes existentielles, ruptures sociales, haine de l’autre, discriminations, persécutions, violences, surexploitation de la planète, refus de toute limite. » Nouvelle déclaration de foi 2017

 

 

 

 

 

 

 

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